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jeudi 21 février 2008

La Franc-Maçonnerie au coeur du gouvernement?


La surprise à été grande lorsque Xavier Bertrand, ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité a "avoué" et le mot est bien à mettre entre guillemets, être Franc-Maçon. Ainsi, le grand débat sur les sectes est relancé, surtout lorsqu'on y ajoute les propos de la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy expliquant (avant de se rétracter) que les sectes étaient un "non-problème en France". Ce débat prend appui sur le fait que la franc-maçonnerie est considérée comme une secte, bien que reconnue comme une association. On sait depuis longtemps que des ministres et mêmes des présidents dans le monde sont ou ont été franc-maçons. Selon les règles de l'ordre (au sens spirituel du terme), un franc-maçon peut tout à fait s'identifier en tant que tel, tant qu'il ne déclare pas que d'autres le sont. Ce qui pose problème est alors de savoir si un ministre "sectaire" (pour anticiper les termes des futurs détracteurs) a réellement sa place au sein du gouvernement.
Il faut savoir avant tout que ce sont en fait d'autres personnes qui ont mise à jour l'appartenance du ministre à cet ordre, la question de l'hebdomadaire L'Express était donc tournée de manière: "est-ce vrai", et il faut reconnaître qu'il vaut mieux un ministre honnête que menteur. Ensuite, une fois qu'il a fait sa déclaration, il a bien stipulé que les journalistes ne devraient pas revenir sur cette question par la suite, s'il se prêtait au jeu des questions-réponses.

Depuis hier, les journaux ont donc arborés des photos de Tom Cruise (scientologue) avec Nicolas Sarkozy à l'époque Ministre des Finances et ont également rappelés, voire exagéré les propos d'Emmanuelle Mignon. Aujourd'hui, certains journalistes déclarent donc la présence d'un traffic d'influence au sein de notre gouvernement sans pour autant pouvoir y trouver de mauvais sens. Cette appartenance est-elle vraiment un danger?
Le seul point, sujet à polémique est de savoir si les règles de l'obédience à laquelle appartient notre ministre ne vont pas interférer dans son rôle au gouvernement.
Le débat reste ouvert

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